“Marc, un Nom, une Vie, une Injustice”
Marc n’a jamais été un homme parfait. Mais il n’a jamais été l’homme que l’on veut aujourd’hui décrire. Travailleur, entier, très famille, débrouillard, parfois caractériel — mais profondément humain.
Ceux qui le connaissent savent : Marc n’a jamais été un criminel.
Et pourtant, en quelques heures, sa vie a basculé dans une spirale d’injustice dont personne ne trouve encore la sortie.
Voici son histoire.


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Trois semaines d’ombre : la détention secrète
Trois semaines !!!
Sans audition.
Sans contact.
Sans informations.
Pendant tout ce temps, sa mère et ses proches frappent à toutes les portes.
On leur dit d’aller voir le juge d’instruction. Le juge leur dit d’aller voir la DGSS. La DGSS les renvoie vers le juge. Un cercle sans fin, une machine qui broie.
Personne n’assume sa détention.
Personne ne donne d’explication.
Ce n’est que beaucoup plus tard qu’on comprendra que cette détention secrète a servi d’instrument pour bâtir de toutes pièces un dossier fragile.
L’ombre de Carlos — l’erreur tragique
Les premières rumeurs laissent entendre une confusion d’identité avec un individu recherché : Carlos Nembé Mvoulou.
Un message intercepté où un tiers l’appelle « beau-frère ».
Un lien de voisinage et d’enfance avec la mère des enfants de Marc.
Des suppositions.
Des coïncidences de vie normales… transformées en chaîne d’accusations.
Une méprise.
Une confusion.
Ou, pire encore : une précipitation judiciaire.
Mais à aucun moment Marc n’est confronté à un seul élément matériel.
À ce jour, aucun scellé, , aucun transfert d’argent suspect ne lui est directement attribué.


Transfert brutal vers Makokou.
Sans avoir été entendu sur le fond, sans avoir eu accès à un avocat, sans avoir vu sa famille, Marc est déféré à Makokou, à plus de 600 km de tout par avion militaire.
Le mandat tombe comme une sentence oubliée :
Marc sera détenu loin, très loin, hors de portée de tout contrôle.
Lorsque la famille tente de comprendre :
Le juge dit qu’il n’a pas de véhicule pour se rendre à Makokou.
Les hauts magistrats affirment ne « pas avoir les moyens logistiques ».
L’instruction reste figée.
Pendant ce temps, Marc attend, isolé, sans audition sérieuse.
Il demande qu’on l’entende. Il supplie d’expliquer, de présenter ses justificatifs, de prouver qu’il est garant et gestionnaire des locaux commerciaux
Rien n’y fait.
heures
1. Le jour où tout s’effondre : l’arrestation brutale
C’était un jour ordinaire, presque banal. Puis, sans prévenir, plusieurs agents surgissent pour l’arrêter. Aucune explication claire. Aucune pièce présentée. Rien qui ne ressemble à une procédure normale.
Sa famille est prise de court. Personne ne comprend.
Marc est immédiatement conduit au sous-sol de la DGSS, dans les locaux attenants à la Présidence.
Ce sous-sol, personne n’y a accès.
C’est là que Marc va passer trois semaines, effacé du monde, sans lumière, sans visites, sans avocat.


Aujourd’hui : le silence, l’attente, l’incompréhension
Marc est détenu dans des conditions d’isolement incompatibles avec l’article 10 de la Constitution gabonaise, qui garantit le droit à la défense.
Il n’a jamais été réellement entendu sur le fond.
Il n’a jamais eu un accès effectif à ses avocats.
Il n’a jamais pu présenter ses justificatifs patrimoniaux.
Il attend que la justice fasse son travail.
Et sa famille attend que quelqu’un, enfin, regarde les faits avec impartialité.


Le combat d’une mère : démarches, lettres, portes closes
Jamais une mère n’a autant frappé aux portes.
Jamais elle n’a autant supplié la justice.
Jamais elle n’a autant été renvoyée de bureau en bureau.
Elle écrit au Procureur.
Elle interpelle les magistrats.
Elle envoie des courriers à la Cour de Cassation.
Elle se présente, encore et encore, avec dignité.
Elle demande au juge :
— « Entendez-le. Laissez-le expliquer. Regardez les documents. »
On lui répond :
— « Voyez avec la DGSS. »
La DGSS répond :
— « Voyez avec le juge. »
Un mur. Un labyrinthe.
Un système qui n’assume rien, et qui laisse un homme dépérir loin des siens.
Pourquoi tant de zones d’ombre ?
Nous nous interrogeons.
Pourquoi Marc a-t-il été transféré sans que ses parents soient prévenus ?
Pourquoi lui refuse-t-on l’accès aux siens ?
Pourquoi a-t-il été déféré par avion militaire et placé sous la responsabilité de la DGSS, sans qu’une procédure claire soit suivie ?
Si Marc est accusé de quoi que ce soit, pourquoi aucune enquête normale n’a été menée : audition de témoins, vérification des faits, confrontation avec les preuves ?
Pourquoi les véritables personnes impliquées dans les événements restent libres, alors que lui, qui n’a jamais été mis en cause officiellement et n’a jamais eu de mandat d’arrêt, est incarcéré ?
Pourquoi aucune communication officielle n’a été faite, laissant la famille et le public dans l’ignorance la plus totale ?
Pourquoi tant de laxisme apparent dans cette affaire, qui semble pourtant concerner des accusations graves ?
Nous nous posons toutes ces questions et nous nous demandons :
• Pourquoi Marc a-t-il été placé en garde à vue illégale dans le sous-sol de la Présidence, sous prétexte de “nécessité d’enquête”, en dehors de tout cadre légal ?
• Pourquoi a-t-il été transféré clandestinement vers la prison de Makokou — alors que les personnes concernées sont des prévenus, non des condamnés ?
• Pourquoi est-il maintenu à l’isolement depuis plus d’un an, sans droit de visite, sans accès à ses avocats, sans même la possibilité de recevoir ou d’envoyer un courrier ?
• Comment expliquer qu’aucune instruction judiciaire n’ait été menée depuis un an ? Qui ralentit, entrave ou empêche le travail de justice ?
• Pourquoi les véritables personnes impliquées — connues de tous — sont-elles aujourd’hui libres et introuvables ? Avec l’aide de qui ont-elles pu disparaître ?
• Jusqu’à quand Marc et les autres seront-ils retenus ? Et surtout, pour quelles raisons réelles ?
• Qu’est-ce qui justifie concrètement cette détention prolongée et ces décisions incompréhensibles ?
• Sur quels critères Marc a-t-il été isolé et privé de ses droits les plus fondamentaux ?
• Pourquoi les procédures légales, les étapes classiques d’enquête et les droits de la défense ont-ils été volontairement ignorés ou contournés ?
• Pourquoi certains semblent-ils protégés pendant que d’autres, innocents, sont sacrifiés ? À qui profite réellement cette mascarade ?
Ces zones d’ombre ne sont pas seulement inquiétantes pour Marc et sa famille.
Elles soulèvent des questions sur l’équité et la transparence de notre justice.
Nous voulons que chacun se pose ces questions avec nous et que la vérité, enfin, éclaire cette affaire.


Faites vous votre propre avis.
Nous vous invitons chaleureusement à lire les articles disponibles et à vous faire votre propre avis sur l’affaire, en prenant le temps nécessaire pour bien comprendre tous les enjeux présentés. Chaque regard compte, car il contribue à enrichir le débat et à amener de nouvelles perspectives. Nous croyons fermement que le partage d’opinions diversifiées est essentiel dans une société démocratique, et votre contribution est précieuse pour avancer ensemble.


Participez a la pétition
« Si tu connais Marc, tu sais profondément qui il est : un homme correct, travailleur, proche de sa famille, avec son caractère, souvent joyeux … Mais jamais, jamais Marc n’a été l’homme que l’on essaie aujourd’hui de décrire.
Chaque voix compte. Fais entendre la tienne. »

